Phi

Le soleil couchant, les dernières couleurs chaudes de la nuit disparaissent.
Un frisson me traverse le corps, mon cœur ralentit, le vent me caresse.
Mes yeux fixent cet horizon lointain, comme un précieux avenir, incertain.
Mais mon espoir est grand, mon regard plein de détermination face au destin.
Ce soir, certains diraient que nous avons raté une occasion de tout changer.
Mais c’est sans amertume que je me retourne et regarde le chemin paysagé.
La nuit sera longue et froide, mais je sais que je suis de moins en moins seul.
Oui mes nouveaux amis, il faut continuer ce devoir de bienveillance sans deuil.
Le ciel se pare de ses innombrables étoiles,qui nous rappellent notre petitesse.
Certains ne les ont jamais vues, d’autres les ont oubliées, quelle grande tristesse.
Convaincre, voici notre seul chemin que nous devons emprunter pour le matin.
Pour ce moment où nous pourrons regarder ce soleil sereinement, sans palatin.

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