L’arrivée du second album « Born under Saturn » était attendu. Après que mon frère l’ait acheté en 24 bits via Qobuz, je me suis interrogé : comment renouveler le genre et l’identité si marquante du premier album ?
On garde le chant planant, on enlève le côté western pour le remplacer par un côté plus « pop/rock », tout avec l’esprit électro-rétro. Giant nous accueille comme premier morceau. L’identité est respectée et le style se veut légèrement moins rythmé.
Le rock semble vraiment pointer le bout de son nez dans Shake and Tremble, avec un rythme retrouvé. Found you est tout simplement un tube, menée par une basse et un rythme à la fois lent et soutenu, un chant qui pousse à fredonner… Une ambiance un peu à la Beach Boys revisités.
Avec First light, Pause Repeat et Reflections l’électro reprend le dessus et un chant plus posé toujours fidèle au côté rétro du groupe. Les morceaux sont en revanche un peu plus plats, ce qui, comparé au premier album, me laisse un peu sur ma faim.
Les variations entre les styles sont toujours là. Les morceaux sont plus longs, plus posés. Cela marche mais cela est un peu moins séduisant à l’écoute, plus détaillé, mais lassant aussi. Mais je pinaille car c’est toujours agréable et de très haut niveau, avec de belles ballades, comme High Moon.
Et l’identité est toujours là :
Ainsi le second album de Django Django rentre dans la maturité en troquant le côté impulsif du premier album avec un esprit plus rock. L’identité est toujours là, et la production toujours super. Un bel album, un peu moins fou fou que le premier et un peu moins attachant au premier abord. Il faut que je continue à l’écouter, car il faut l’apprivoiser.
Et, après les avoir vus sur scène, au moment où j’écris ces lignes, je suis encore plus comblé. A suivre de très près.