J’ai découvert Michael Kiwanuka en suivant les réalisations de son producteur et artiste que j’apprécie : Danger Mouse. Puis Qobuz a fait la promotion de son second album, intitulé Love & Hate.
La première écoute de l’album a été un coup de foudre immédiat : retrouver un son soul et folk, dans une ambiance intemporelle. Les mélodies rentrent immédiatement dans la tête. La voix charismatique fait penser à un chanteur qui a bien deux fois l’âge de Michael. Une maturité confondante tant sur la composition, le chant et les arrangements.
L’album alterne des morceaux de sensibilités différentes, de longueurs très différentes, osant des morceaux de plus de 8 minutes jusqu’à des tubes radio d’un peu moins de 4 minutes. Cet album est comme un café gourmand : un solide caractère avec plein de plaisirs différents et renouvelés.
Le tube de l’album le plus connu est probablement Black Man in A White World. Ce titre est malheureusement d’une triste réalité aux Etats-Unis.
Le morceau d’introduction de l’album, Cold Little Heart, démontre tout le talent du groupe : mélodies clavier, guitares, chœurs, percussions et puis l’arrivée tardive de la voix qui nous emporte totalement. C’est probablement mon morceau préféré de l’album tellement il est recherché et fin. Ci-dessous, voici une version live session, tout à fait remarquable.
Le morceau Love & Hate est aussi un monument : il rentre dans la tête immédiatement et donne envie de chanter. C’est aussi un de mes morceaux préférés pour m’accompagner dans mes déplacements. Entêtant ?
Je ne compte pas le nombre d’écoutes et je ne me lasse pas de cet album… Michael Kiwanuka, par son talent, a probablement créé un album culte, qui ne vieillit pas et qui a la maturité de tout grand artiste exceptionnel. Découvrez le avec cette interview Qobuz :