Mais au fait, que va nous réserver cette nouvelle année ? 2010, selon Arthur C. Clarke, c’est l’année du premier contact.
Triste est de constater que sa fiction ne rejoint pas la réalité. Au lieu d’expédition vers Jupiter, nous nous expédions vers la poubelle de l’univers : le néant. Au jour où la conscience de l’écologie de notre planète n’a jamais été aussi forte, triste est de constater que nous n’avons jamais autant pollué.
Bien entendu, la pollution est quelque chose de relatif : user la planète, est-ce polluer ? Notre présence implique forcément des conséquences pour cette terre qui nous héberge.
Mais à l’heure où l’image et le superficiel ont gagné face à la raison et à la science, je ne vois pas d’échappatoire à une violente et désastreuse transition où l’avenir s’annonce bien sombre.
L’espoir est tout de même permis car la violence de la surdité d’aujourd’hui sera contre balancée par la violence du quotidien de demain : je trouve particulièrement illusoire de croire que tout le monde changera de comportement par une simple bonne volonté. Ce changement s’opérera par la force, soit politique (à la mode coco), soit physique (par la guerre). Or c’est dans ces moments là que l’humanité progresse, malheureusement ? Nous n’avons pas aujourd’hui gagné notre titre d’espère intelligente car le barbarisme (économique et guerrier) règne toujours de mains de maître.
Alors je me permets de rêver à mes fictions favorites où les espérances sont traduites visuellement sans m’empêcher de me poser la question de savoir si notre nature pourra réellement changer.
2010, une année qui sera très riche en aventures et en enseignements, car il ne faut pas oublier que nous ne sommes que des poussières d’étoiles qui devons profiter au maximum de notre temps alloué.
« My God, it’s full of stars »